I. Renseignements généraux
[†] Nom : Daëlig
[†] Prénom : Raziel
[†] Surnom : Virgile l'appelle Galatée
[†] Âge : 17 ans
[†] Race : Humaine
[†] Lieu de naissance : Vincennes, France
[†] Parti : Résistance
[†] Statut : Chez les nobles
[†] Fonction : Espionne oeuvrant pour la résistance
[†] Sentiments vis à vis des jumeaux et vampires:
Contrairement à beaucoup de résistants, elle n'entretient ni sentiment de haine ou d'envie envers ces créatures. Elle juge simplement tout à fait détestable et déplacé la façon que beaucoup ont de traiter ses semblables: après tout, sans eux, ils mourraient les crocs à l'air. Ils pourraient au moins les reconnaître en égaux, et non utiliser leur puissance pour les asservir et les dominer.
II. Descriptions
[†] Description physique :
Des femmes possédant le sexe et la taille fine et des hommes le buste plat et les hanches étroites, Raziel est l'ambiguïté même. Hermaphrodite, son visage juvénile pourrait aussi bien être attribué à une demoiselle aux allures de garçon manqué qu'à un (pardonnez-moi l'expression) petit pd. Farouche et d'une fierté sauvage, avec sa chevelure rouge en bataille formant une auréole de feu à son fin minois et ses yeux de lynx d'un noir profond et ténébreux, la jeune humaine évoque quelque créature habituée à parcourir librement les grands espaces soudainement enfermée dans une cage. La grâce féline qui se dégage de sa démarche et ses gestes lui donne un côté de prédateur ou de funambule voltigeant sans cesse sur les dalles de pierre comme sur une corde raide, sa vie sans cesse mise en danger au moindre faux pas...
En de sinueuses caresses, un dragon s'étale sur son torse trop plat et glisse jusqu'à sa joue gauche, seuls ses anneaux dotés de mouvements ondulatoires sur cette plaine enneigée qu'est le torse de la chétive enfant, qui aux doigts experts de son amante ne peut offrir que des côtes légèrement saillantes en guises de rondeurs. Petite _et même très petite_ et menue, elle qui auparavant dansait sur de fiers destriers ne peut maintenant que servir, tête baissée, d'autres animaux plus féroces et bien moins dressés que ceux qu'elle chevauchait avant dans ses cabrioles aériennes
Vêtue généralement d'une chemise noire largement ouverte s'étalant telle une nuit obscure sur l'éther tout en dévoilant impudiquement la plus grande partie de cette peau peu habituée à bénéficier de la lumière du soleil et d'un jean ou d'un pantalon en cuir tout aussi sombre laissant apparaître les os de son bassin et la naissance de son bas-ventre, il arrive que l'acrobate arbore lors de certaines excursions, en dehors de ses tenues déchirées, une combinaison de pilote et l'attirail qui va avec (dieu seul sait pourquoi... peut-être des projets d'évasion?)
[†] Description caractérielle :
Dotée d'un orgueil qu'il lui convient mal d'arborer du haut de ses 1m50 et d'un tempérament de feu, Raziel est un personnage colérique et susceptible, qui de fait devient facilement influençable lorsque l'on taquine son égo. Inconsciente et parfois même irréfléchie, il est absolument incroyable de songer que cette humaine ait réussi à survivre 17 ans... et encore plus qu'elle pourvoit un poste d'espion. Nonobstant son caractère fougueux et emporté de garçon manqué, elle possède une agilité et une souplesse étonnante dûe à sa formation d'acrobate, et c'est ce qui poussa Cristobal à lui conférer ce rôle, songeant qu'avec sa petite taille et ses capacités physiques, elle serait une parfaite petite souris capable de se faufiler dans les moindres recoins du château... Ou plutôt "il" car aux yeux de tous, Raziel est un garçon. Seule sa maîtresse connaît son secret...
[†] Histoire :
Fille de saltimbanques, éternels voyageurs qui sous un chapiteau colorés émerveillaient et ensorcellaient les enfants avec leurs numéros châtoyants, j'étais destinée dès ma naissance à faire partie de la grande famille du Cirque. Ces gens, habitués à maintes bizarreries m'acceptèrent en leur sein au lieu de me rejeter comme n'importe qui d'autre à la vue de mon identité. Hermaphrodite, j'avais plutôt hérité des attributs de la nymphe qui emprisonna sous son désir le fils d'Hermès que de ceux de sa malheureuse victime. Sans liens ni attaches envers quiconque en dehors de ma troupe, je parcourus librement le monde, objet d'admiration alors que, dans d'autres circonstances j'aurais pu, par ma différence, devenir sujet au mépris, au rejet ou la haine. Je fus, tout comme mes parents, acrobate, alors que mon jeune frère devint contorsioniste. Mes ancêtres n'étaient déjà pas fort grands, et ma formation intensive empêchant une croissance et un développement normal pour mon organisme, il est facile de comprendre ce qui engendra ma modeste taille. Spécialisée dans les numéros de voltige, j'excellais dans les exercices équestres, et dès l'âge de 15 ans je paradais sous les yeux d'un public ébahi.
Ah, 15 ans... l'âge des premiers émois amoureux, le frémissement du bourgeon qui s'éveille sous les baisers humides de rosée de l'aurore... Le temps de mes premières représentations où, fébrile et enfiévrée je volais quelques instants au Temps pour les offrir à des spectateurs ravis par tant de magie... L'époque où, émerveillée, je vagabondais l'esprit plein de paysages et de monuments magnifiques, jusqu'en Italie, patrie d'Hypérion, terre de mythes et de légendes, pays témoins de la naissance de mon idylle, où sur un blanc destrier, oiseau de feu emprisonné dans deux obsidiennes, deux perles noires, je retins l'attention d'une créature de songe... Une vampire.
Comment vous décrire cet être sauvage, fougueux, prédateur pour lequel j'esquissais quelques pas dans ce temple dévoré par l'ombre croissante de Kronos, attendant un Hypérion pour sa renaissance chargée du poids du lierre tenace et de la clématite vivace, vie végétale parcourant de ses doigts d'ambre les méandres croissants pour faire éclore sous le pale astre nocturne de somptueuses ramures, verte parure pour une mariée abandonnée là, languissante, par les humains trop prompts à se détourner de l'Antiquité pour goûter aux ravages présents, au goût amer du sang... Au sein de l'édifice, pierre esseulée, âme chargée du regret de sa splendeur passée, telle une enfant virevoltant sur mon compagnon animal, écume bondissante, je m'apprêtais à goûter à la saveur d'une nouvelle ode, feotus agité dans le ventre de marbre qui à sa sortie au grand air connaîtrait définitivement une autre existence. Etait-ce l'aura mystique des lieux, baigné d'éclat d'argent, l'indicible grâce de cette femme, cette morte plus que vivante...? Quelque chose est mort en moi dès l'instant où je lui ai dédié chacun de mes gestes, où j'ai réalisé pour elle mon plus beau numéro... Je me suis depuis lors abreuvé à la source de la vie sans jamais parvenir à étancher ma soif. Moi qui auparavant goûtait à la douceur et la paix de la beauté ineffable du monde, j'étais devenu avide d'imprévu, d'aventures... Peut-être m'a-t-elle transmis ce qui la ronge, ou peut-être l'évocation incessante d'éternité qui émanait de sa personne me poussa tel Tantale à désirer ce que je n'étais en mesure d'atteindre. Pourtant jeune, hermaphrodite prépubère, je réagissais comme un vieillard fou qui voit comptés ses derniers instants et d'une main débile cherche à rattraper ces parcelles avalées par le Titan insatiable, tel l'imprudent égaré par le désert plonge ses mains dans l'onde illusoire et pleure alors qu'entre ses doigts craquelés ne fuit que l'or liquide du sable, le pêcheur affamé qui croit voir un rayon d'arc en ciel filer sous la rivière limpide, écaille ou chevelure de naïade, mais ne ramène dans ses mains maladroites et tremblantes qu'une myriades de perles translucides...
Le reste ne se laisse pas conter. Ma plume serait incapable de dévoiler dans toute leur beauté les paysages qui se laissèrent admirer dans nos voyages éperdus en quête de ce je ne sais quoi pour nous faire vivre, ou nous faire brûler comme dirait ma compagne... Comment nous sommes arrivées en Islande, ce qui nous a poussé à y venir, les raisons de notre engagement... tout ceci est une autre histoire. Une histoire qui continue de s'écrire, maintenant, alors même que je referme les pages de mon journal.
III. Dans la vie courante
[†] Style de combat : Si jamais l'acrobate devait combattre, elle tenterait plutôt, grâce à sa souplesse et son agilité d'esquiver et à la limite rendre quelques coups, ou tout simplement s'enfuir.
[†] Relations : Calice et amante de Virgile, elle ne connaît que peu les habitants d'Islande.
[†] Signes particuliers : -Hermaphrodite (mais elle est un garçon aux yeux de tous)
-tatouée
-Une souplesse et une agilité étonnantes
-Collectionne les bazooka de Sïan Spelt (ou plutôt essaye... le seul qu'elle ait trouvé est inutilisable)
-A réussi à ramener sa jument blanche "Neigeuse" sur laquelle elle continue de s'entraîner et exécuter des exercices de voltige équestre.
IV. En plus
Gomorrhéenne farouche