Vampires
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J'ai quitté ce monde et je suis revenu transformé
 
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 Iris Loveney [Vampire Noble]

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Iris Loveney
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Iris Loveney


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[P]arti : Rocieliste / et son Baron de Sire.
[F]onction : Joaillière Royale
[S]tatut : Vampire Noble - Infante de Valombre
Date d'inscription : 28/02/2008

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[M]aître/Esclave de: Laszlo Valentin
[L]ignée: Rociélite
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MessageSujet: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 4:05

I. Renseignements généraux

[†] Nom : Loveney, anciennement D’Ortignac.
[Nom choisi par la demoiselle lors de sa Renaissance. Discrète évocation de sa grand-mère maternelle.]
[†] Prénom : Iris, anciennement Lise-Oswald.
[Prénom choisi, en rapport avec sa monophtalmie. Le prénom humain a été effacé autant que possible.]
[†] Surnom : :
Surnoms autoproclamés : Pupille, Rétine, et d’une certaine manière, PuteBorgne. Ce dernier symbolise sans doute sa fin de vie humaine, et s’il la hante, elle ne le verbalise que pour manifester une grande colère ou une ironie teintée de haine.
Surnoms donnés par Nicolas de Valombre :
Lioz [Raccourci de son ex-prénom humain, Lise-Oswald. N’est utilisé que dans l’intimité ou l’inconscience la plus totale.]
Surnoms donnés par les autres : Pour les plus récurrents : Dame Borgne, Ajna (« Le Troisième Œil »), Gemma.
La liste peut être longue, surtout hors de portée de ses oreilles. Qu’elle a jolies, d’ailleurs.
[†] Âge réel : 140 ans au total. 112 ans depuis sa Renaissance. Née en 2026.
[†] Âge apparent : Aux environs de la vingtaine. En réalité, 28. Morte en 2054.
[†]X - Génération : 4ème.
[†]X - Lignée : Rociélite
[†]X - Pouvoirs : Message Artistique. Empathie Extrême.
[†] Race : Vampire Noble.
[†] Lieu de naissance : En France. Quelque part. Elle-même a du mal à s’en rappeler.
[†] Parti : Loyale envers les Jumeaux plus par défaut que par réelle conviction pour l’instant. Vient de s’inviter en Islande. Loyauté indéfectible ‘théorique’ envers son Don Juan de Sire.
[†] Statut : Vampire Noble, Infante de Nicolas de Valombre. Se contrefiche du premier fait, N’étale pas le second.
[†] Fonction : Joaillière indépendante au sein du Palais. L’évolution de cet Art et son Acheminement personnel est un moteur essentiel de sa Non-Vie. Est fort souple quant au mode de rétribution de ses somptueux ouvrages, mais ferme sur la valeur de l’œuvre elle-même.
[†] Sentiments vis à vis des humains: :
Très Lucides. Elle a parfaitement saisi que les humains sont indispensables aux Vampires, et ce pour trois raisons :
[1] Ils sont leur principale source de repas, alors autant ne pas les tuer systématiquement. Certes les humains pullulent, mais pas forcément ceux qu’il est agréable d’inviter à dîner. D’autant qu’accumuler les cadavres peut être une jolie source d’ennuis en perspective. Economie de Meurtres, donc. Voire les deux catégories qu’elle se plaît à dératiser plus bas.
[2] Ils sont plus qu’utiles quant à la vie paisible et secrète d’un Vampire au sein d’un monde d’Humains. Prête-noms, goules, esclaves, informateurs, intermédiaires, rabatteurs, généreux mécènes (surtout quand on leur force la main), amants de passage, alibis en béton, les Humains servent à tout cela aussi. Et Iris ne s’est pas faite priée.
[3]Les Vampires ont été Humains. Elle en fût une. Point sujet à débat, s’il en est, mais ultime lambeau de son Humanité. Tente parfois de se rappeler ou d’effacer cette Vérité, c’est selon.
Ces trois points qu’elle tient pour Vérité ont induit sa Logique à autoriser les Trois Comportements ci-après :
[1] Eviter autant que possible de tuer des Humains lors de la prise de ses Repas ou de ses errances, tant que cela ne menace ni sa sécurité, ni son identité, ni son égo. Qu’elle a parfois très grand. Vampire ‘Propre’ ? Oui, si l’on veut.
[2] Se renseigner un minimum sur l’hygiène et la qualité de ses Dîners, mais ne jamais aller jusqu’à imiter son Sire en la matière, qui prend un malin plaisir à tout connaître de ses futurs Repas. Ce qu’elle qualifie volontiers de Masochisme. Se renseigner sur le taux de Cholestérol de ses Victimes les plus sujettes à l’embonpoint. Eviter les alcooliques et les junkies.
[3] N’avoir absolument aucun remords à tuer un Humain. Placer même certains dans deux catégories, « Les Connards », et « les Sans Espoir » . Catégories floues sur les critères, mais très précises quant au taux de survie des Individus qu’elles concernent.
Pour les Humains encore en vie et non destinés à lui servir de repas ou de riches clients, elle oscille entre le mépris, la curiosité et l’indifférence la plus complète.


II. Descriptions


[†] Description physique : Comme un puzzle ne prenant son sens qu’une fois assemblé, le physique d’iris, de prime abord, ne semble être qu’un mélange de détails disparates. Son minois, au teint de lait presque maladif, est en partie mangé par ce grand œil tilleul vous fixant et cette longue frange dont la ligne impeccable met presque mal à l’aise. Un long nez mutin et arrondi vous conduit ensuite à une bouche minuscule et purpurine que ne rehausse nul menton. Une chevelure couleur d’encre, immobile comme un fleuve paresseux vient achever le tableau.
Et le corps ne dépareille point du visage : De taille moyenne, avec des membres longs et anguleux aux attaches fines, et des courbes disparates (poitrine trop présente et fessier pas assez), il semblerait presque… improbable, mélange indicible de charisme et d’agacement. Pourtant, ces milles et un petits défauts en font une silhouette aisément reconnaissable, une démarche versatile et charmante, un mouvement décidé et frondeur.
Quant à ses mains, qui peuvent à elles seules trahirent ses instants de passion, elles semblent n’être qu’une ode à la joaillerie. Fines, à la fois minuscules et déliées, douces et calées.
Oui, Iris est un étrange puzzle, qui pourtant séduit à rebours. Du charme, de la volonté, un mélange de flamme et de froideur, elle reste peu et trop. De sa voix, l’on ne retient qu’une modularité suave et féminine, avec ce léger voile empli de puissance contenue, typique des chanteuses de blues.
D’ailleurs, évitez de le lui demander, elle a le don de chanter… extrêmement mal. Pas plus qu’elle ne sait peindre ou jouer d’un quelconque instrument, la liste de ses talents pourrait se résumer à une passion pour la joaillerie, une adoration bien cachée du tango, et un sens intuitif du croquis.
Avoir été humaine signifie posséder certaines coquetteries, et Iris n’échappe pas à la règle. Elle possède ainsi une collection impressionnante de caches-œil, assortis à chacune de ses tenues. Tenues qui demeurent éclectiques dans leurs compositions, leur âge et leur matière. Elle aime à se jouer des modes de tous siècles et de ses humeurs.
Quand aux couleurs, si le sombre, l’écarlate et l’immaculé prédominent, quelques touches d’éclatants accessoires ou de parures baroques peuvent parfois la saisir.
Et ne reste comme infimes traces de la Borgne qu’une senteur de fleurs blanches sous la pluie.

[†] Description caractérielle : De son vivant, Iris était une jeune femme déterminée, à l’intelligence incisive et aux projets bien définis. Parfois impétueuse dans l’excès d’une passion, ou plus rarement colérique, elle possédait néanmoins des manières douces, un sens de l’humour et un côté piquant qui en faisait une compagne agréable et intriguante. Si la perte de son œil et la trahison de son fiancé ont aigri son caractère et rangé son cœur au placard, sa Renaissance et le temps qui s’écoula depuis lors lui ont permis de regagner en profondeur et en maturité et de relativiser peu à peu son humeur: la volonté et la détermination se sont davantage creusées, toujours enveloppées de cette froide douceur ; l’intelligence, la logique, et la passion sont désormais mises au service de sa méfiance, de ses besoins naturels, de ses rancunes, et de ses inspirations artistiques ; quant à son cœur, il reste soigneusement bridé, ne s’ouvrant que lors de violentes et rares colères qui ont tendance à aveugler son jugement, ou lors de pulsions incontrôlées qu’elle tend à combattre. Ce qui explique en partie le peu de relations approfondies qu’on lui connaisse. Pour autant, elle n’arrive guère à se résoudre à une solitude certaine, ne goûtant que modérément à sa propre compagnie, et partage volontiers lit ou conversation, tout en exécrant la trahison, pour la douleur qu’elle engendre et la vengeance qu’elle provoque immanquablement.
Et si jamais vous avez la chance de la croiser une nuit lors d’une ses flamboyantes inspirations, ou en pleine conception d’un bijou, arrêtez vous un instant. Force vous sera alors de constater que le caractère d’Iris semble s’illuminer d’une ferveur enfouie. La main sûre, l’œil étincelant, elle ne néglige aucun détail, aucune facette, ajustant chacune de ses créations à l’aune de ses visions, faisant naître de ses doigts une perle d’émotions et de gemmes.


III. Dans la vie courante

[†] Style de combat :
Les rares fois ou Iris se battra, ou s'est battue, ce sera avec une lame, de préférence. Ou sans, c'est selon. Elle n'a pour elle que sa seule logique, son intelligence et son caractère. Elle ne connait en effet aucune technique de combat, tout au plus quelques rudiments. Elle tentera donc de taper au bon endroit, au bon moment, pourvu que ce soit le plus efficace et le plus radical possible, selon si c'est son seul avertissement, ou la conséquence logique de celui-ci (à savoir, la mise à mort pure et simple du problème.). Est fortement capable de sournoiserie bien ficelée en cas de grande rancune ou d'impossibilité d'éradication dudit problème.
[†] Relations : Sa seule et unique relation en Islande est Nicolas de Valombre, son cher Don Juan de Sire. 82 ans de séparation et de silence obstiné de part et d'autre auront peut être eu raison de 30 ans de vie commune et de souvenirs ou encore de la spontanéité de leur affection, mais rien ne semble pour l'instant venir à bout de la loyauté et du désir (bien caché) que lui inspirent ce Maitre au charme indéniable (et au caractère fripon bien connu).

[†] Signes particuliers :
Borgne de l’œil gauche. Et Cruelle du Droit.
Trois Tatouages :
Le Premier descend de l’épaule gauche jusqu’à la main du même coté, en un entrelacs de figures tribales monochromes.
Le Deuxième, noir et rubis, naît à la cheville droite puis s’alanguit sur la jambe en un lacis de fines chaînes et de ronces, serti de fleurs minuscules et de gemmes jusqu’à la taille.
Le Troisième est un Ajna stylisé entièrement noir (le ‘Troisième Œil’ indien) et situé sur le front. Invisible la majeure partie du temps, dû à sa longue frange.
Deux Peurs :
Perdre son œil droit.
Et retrouver le gauche.

[†] En plus

Inventaire :
Une petite dague, aux bords acérés et dentelés.
(Pour les Trop Insistants)
Un Coffret de cuir rouge à sécurité digitale et biométrique, contenant ses dernières œuvres et ses cadeaux pour quelques habitants du Palais.
Un petit calepin de cuir rouge, avec crayon. Quand la Muse la taquine, le crayon la dessine.
Matières premières (métaux et gemmes) en quantité raisonnable, outils et machines portables dernier cri destinées à la joaillerie. Y compris un téléphone et un ordinateur portable, afin de pouvoir garder ‘un œil’ sur ses entreprises.
Et tous les froufrous habituels.
[Le tout est bien sûr sous réserve de l’accord des admins, et à n’utiliser qu’avec parcimonie. Exception faite du carnet XD]


Dernière édition par Iris Loveney le Ven 28 Mar - 4:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 4:14

[IV] Histoire


I. La Prunelle de ses Yeux

Mars 2046, Southampton, Hampshire, England.


Ma Chère Lise-Oswald,


J’avoue qu’une sincère inquiétude a étreint mon cœur à la lecture de votre dernière missive. Votre colère, si palpable et si compréhensive de part votre fougueuse jeunesse ne peut seulement s’expliquer par cette querelle familiale qui semble prendre tant d’ampleur. Je connais trop votre intelligence et votre lucidité pour en douter un seul instant. Allons, ma chère enfant, que me cachez-vous d’autre ? Serait-ce l’approche de vos vingts printemps – que les miens me semblent si lointains, soudain- qui vous font prendre ombrage ? Ou bien ce jeune homme arriviste qui vous trouble le cœur et l’esprit ? Je sais que vous l’estimez beaucoup, et par respect envers ma petite-fille, sans doute le devrais-je également. Mais je lis les journaux, comme tout un chacun, et je sais ce qu’il se raconte sur lui, jusque dans les cercles plus fermés… Je sens bien qu’à ces mots, vous ferez la moue, aussi changerais-je de sujet. J’espère seulement que vous ne laisserez jamais aucun homme égarer votre esprit et vos devoirs envers vous-même, et envers les vôtres.

A ce propos, revenons-en un instant au sujet qui vous accable, voulez-vous. Je sais d’expérience combien les enfants peuvent parfois se révéler aussi entêtés et aussi aveugles que leurs propres parents. Ne suis-je pas à l’origine de la colère de ma chère fille, votre mère ? J’espère seulement qu’elle me pardonnera mon orgueil d’alors, avant qu’il ne soit trop tard. Concernant les hommes de votre famille, vous pouvez vous sentir fière d’avoir leur force de caractère. Certes, c’est cette même étrange qualité qui, lors d’une dispute que vous semblez me décrire comme définitive et particulièrement violente, coûte à votre père, et indirectement, à vous-même la succession au sein de l’entreprise. Et même si je réprouve cette manie désuète de privilégier systématiquement la branche aînée d’une famille pour reprendre la direction d’une entreprise, aussi réputée soit - elle, je dois dire que je suis d’avantage courroucée par l’attitude intempestive et bornée de votre grand-père paternel, bien moins raisonnable que feu mon cher Jack. Eut-il été encore de ce monde, qu’il aurait sans aucun doute tenté de raisonner son vieil ami, surtout quand on voit la dévotion de votre père, et le talent de ses enfants en matière de gestion et de joaillerie ; vos sœurs bien entendu, mais plus que tout, vous-même. Non, ne rougissez pas. Je sais quels doigts de fée sont les vôtres, et quelle ardeur vous avez toujours mis à l’ouvrage. Et quelle fadeur dégagée par votre oncle et ses deux rejetons, ces fainéants, en comparaison ! Ah, mon cher ange aux mains d’or, quelle triste nouvelle, vraiment.

Mais vous devez accepter cette décision, afin que l’unité au sein de votre famille soit sauvegardée. Nul doute que d’autres partagent évidemment votre ire et votre chagrin, et seront sans doute mieux à même de vous consoler.
Oui, dirigez plutôt votre colère en une nouvelle ambition, et en une force motrice bien plus grandes encore, car je suis sûre que d’autres occasions vous seront offertes de prouver votre valeur, et que vous ne cesserez jamais de briller de mille feux, quelles que puissent – être les vilenies qui vous seront tendues.

Et hâtez vous de me communiquez vos prochaines journées de libres, mon enfant, tant je suis impatiente de préparer une célébration de votre anniversaire digne de ce nom. Je vous promets une surprise des plus délicieuses, et un séjour inoubliable.
Prenez soin de vous ma chère Lioz, et n’oubliez jamais que je veille sur vous pour l’éternité.
Affectueusement,
Lady Gladys Loveney

Votre Granny


II. Born to Be Borgne

[…] Nos deux yeux ne rendent pas notre condition meilleure; l’un nous sert à voir les biens, et l’autre, les maux de la vie; bien des gens ont la mauvaise habitude de fermer le premier, et bien peu ferment le second: voilà pourquoi il y a tant de gens qui aimeraient mieux être aveugles que de voir tout ce qu’ils voient. Heureux les borgnes qui ne sont privés que de ce mauvais oeil qui gâte tout ce qu’on regarde! […]

Le Crocheteur Borgne, [Voltaire]


Le loup borgne pense que dans l'avenir tout ne sera qu'à moitié.

Je vais regretter. A moitié
Le temps d'avant. A moitié
Voir la réalité des choses. A moitié
Le sens va briser. A moitié
Le saut du ruisseau va aboutir. A moitié

Et la moitié va devenir la moitié d'une moitié
Laquelle? Celle qui est dite ou non dite?
Je vais le savoir bientôt. A moitié.

Ce sera alors: journées à demi, heures à demi,
content à demi, demi-mesure, à moitié achevé
à moitié compréhensible, à moitié vide, à moitié ivre

Quand je rentre dans une nouvelle maison une moitié s'effondre
une autre reste. Quelle moitié, la bonne ou la mauvaise?

Quand je marche dans la forêt, une moitié disparaît
Il ne reste qu'un sapin sur deux, qu'un champignon sur deux,
qu'une passion sur deux

Quand je passe sur une planche au-dessus d'un courant
comment savoir de quel côté je dois marcher?
Et le courant sous mes pieds disparaît. A moitié.

[poème de Juris Kronbergs
Traduit par Katarzyna Skansberg]


Dernière édition par Iris Loveney le Ven 28 Mar - 4:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 4:15

III. Avoir un compas dans L’œil, c’est bien, mais ca peut faire mal.

L’éternité, c’est long, surtout lorsque l’on s’ennuie. Pourtant, il est des rencontres qui la rendent plus supportable, même attrayante et pour avoir rencontré cette jeune et talentueuse joaillère, je ne remercierais jamais assez Scylla.

J’étais jeune vampire à l’époque, je découvrais sans cesse de nouvelles possibilités, de nouveaux pouvoirs, j’étais obnubilé par les humains que j’observais et dont je me repaissais dans l’ombre. Dussé-je vivre encore mille ans que jamais je n’oublierais les détails de cette première rencontre.

Aucun contact avec elle, simplement quelques mots jetés sur un quotidien, faisant l’éloge de cette adolescente de 15 ans qui venait de remporter le premier prix d’un concours national de Créateurs. Pour toute illustration, une image de la gagnante qui me fascina. Elle était si jeune, si pleine de vie, mais dans son regard je lisais déjà la détermination farouche d’une adulte. Etait-elle belle ? Oui, sans aucun doute, mais c’était surtout ce qui irradiait de son être qui la rendait si fascinante à mes yeux. J’ai toujours été admirateur des arts et ce penchant s’est accentué avec ma transformation. Elle ne le savait encore pas, mais de cet article anodin débuta une passion qui allait durer des décennies.

Je suivais ses progrès, j’observais la jeune prodige devenir femme, gagner en fierté et en détermination, gagner en beauté et en volonté sauvage. Et je l’admirais pour cette formidable énergie synonyme de vie. Ses créations étaient sans cesse plus belles, plus abouties, se rapprochant de la perfection. Je la laissais s’épanouir quelques années avant de me décider à entrer dans sa vie. Oui, elle était une obsession… Mon obsession. Comme je l’avais été pour Laura, sans doute. Mais je n’étais pas elle, et il était hors de question de reproduire mon histoire. Nous n’avions jamais eu la même façon d’agir, d’obtenir ce que nous désirions.

Lise-Oswald avait 22 ans quand je lui adressais la parole pour la première fois. Fière de son succès, elle exposait ses œuvres et était saluée par la critique. Qu’elle était touchante dans son assurance auréolée de la reconnaissance de ses pairs. Je l’abordais par un compliment sincère, entrant ainsi en contact avec l’adolescente devenue femme. Une femme fascinante, complexe qui ne se laissait pas amadouer facilement et se montra réservée à mon endroit. Mais j’ai toujours été patient…

Dès lors, nos rencontres furent sporadiques, mais assez régulières, n’excédant pas les deux fois l’an. A chaque fois, je gagnais un peu plus de terrain. Je n’avais aucun mal à deviner ses pensées me concernant et devais même connaître ses sentiments bien mieux qu’elle. Comme pour toutes les humaines que j’approchais, j’étais fascinant, auréolé de mystère et de charme… intriguant. Et dangereux également. Nous ne parlâmes jamais de choses intimes, simplement de son art ou de l’art en général. J’avais conquis son esprit, elle avait conquis le mien. Elle était non seulement belle et extrêmement douée, mais aussi dotée d’une conversation qui me ravissait.

Je la voulais. Je la désirais. Et je compris alors la violence qui s’était emparée de Laura quand elle m’avait voulu.

Par un étrange jeu du hasard, il se trouva que l’occasion tant attendue survint peu de temps après ce désir qui m’étreignait et me mettait au supplice…

Ma belle artiste, ma muse, mon égérie, perdit tout par l’œuvre d’un fiancé minable qui ne la méritait pas. Oh ma beauté, jamais tu ne sauras comme j’ai pleuré ton œil perdu à l’aune de ta souffrance. Tu n’as pas eu conscience de ma présence alors que je t’observais dans ta chambre d’hôpital, endormie, anesthésiée par les antalgiques. Brume qui se faufilait dans les couloirs, pour ne reprendre forme qu’à ton chevet et contempler ta beauté ravagée. Mais tu n’en devins que plus chère à mes yeux.

L’homme est la plus cruelle des créatures, plus cruelle que moi encore. La souffrance, elle ne vint pas de ma personne, mais de cet homme qui avait partagé ta vie, qui avait réduit tes rêves en cendres. Non content de t’avoir rendue borgne par son caprice infantile de posséder ce qui t’appartenait, il t’était de plus infidèle, de cœur comme de corps. Comment as-tu pu l’ignorer si longtemps?

Et pourtant, tu as fini par comprendre… Comme j’aurais voulu t’éviter cette ultime humiliation. Un soir alors que ton travail t’échappait, que l’on t’expédiait en repos indéterminé pour te remercier de ton génie, tu trouva ton fiancé berçant dans votre couche, une énième maîtresse insipide… Tu n’avais plus rien…plus rien que toi. Plus rien que moi, mon égérie, plus rien qu’un ange noir qui veillait sur toi depuis 13 longues années et n’attendait que ce moment. Le moment où tu t’enfuirais pour t’isoler sur une colline, loin de la ville, avec la neige pour te suivre à la trace.

Et tu te tins là, hurlant ta colère à la lune, comme la plus belle des louves.

Je m’approchais de toi cette nuit-là, conscient que c’était ma chance de t’étreindre. Me pardonneras-tu un jour d’avoir profité de ta faiblesse, ma tendre amie ? Je rompais le silence, debout près de toi, sans te regarder, le visage levé vers la lune. Je te fis entrevoir un autre monde, une façon de prendre ta revanche, de continuer à exister de plus belle… Je te livrais des bribes de mon passé, nouant ainsi un lien indéfectible entre nous. La nuit passa si vite, mais elle reste à jamais gravée dans ma mémoire.

Je peux te donner plus que tu n’as jamais rêvé… Je suis tes traces depuis des années, je ne laisserais pas disparaître une telle artiste par la faute d’un homme misérable. Je peux t’offrir l’éternité, la sublimation de ton art. Mais tout don a un prix. Ainsi, il te faudra dire au revoir aux doux rayons du soleil qui te tueront, aux mets délicats qui ne seront plus que cendre sur ton palais. Tu chasseras ce que tu étais pour vivre… Mais je t’apprendrai. Je serais là.

J’avais souris, oui, dévoilant mes canines effilées que je camouflais naguère. Mais rien de menaçant dans ce sourire, ma Muse, juste une profonde tendresse.

Choisis… Je peux t’offrir une mort digne de toi ou une nouvelle existence… Je peux aussi disparaître à jamais. Je ne t’offrirais pas d’autres chances et je te laisse le temps d’une course du soleil pour me donner ta réponse. Je t’attendrais ici, mais à la prochaine aube, je disparaîtrais.

L’homme devint brume, caressant la femme en une étreinte légère, avant de la laisser face à son choix.

Et quand je revins le lendemain, j’entendis son cœur battre fortement, déterminé. Cette nuit-là, elle me promit de me rejoindre dans la damnation, me demandant de lui accorder un délai pour qu’elle organise sa mort. Une lueur de tristesse dut passer dans mon regard alors que j’acquiesçais. Je n’avais pas eu ce délai.

Une semaine… Je te laisse une semaine pour dire adieu à ta vie.

Et cette semaine sembla durer une éternité pour moi. Mais quand enfin, elle se tint à nouveau devant moi, résolue, je sus que j’avais eu raison d’attendre. Je l’emmenais chez moi, tentais de la mettre à l’aise, de la charmer, de l’amadouer pour rendre ceci plus spontané. Comme je mourrais d’envie de la prendre sans cérémonie ! A ma question sur d’éventuels regrets, elle ne fit que dévoiler son cou et le soumettre à mon regard gourmand. Je m’emparais de ses lèvres pour sceller notre accord, j’allumais un feu en elle, avant de percer la chair délicate de son cou de mes crocs affamés et de la vider de tout liquide vital, jusqu’à l’extrême limite de la vie. Elle ne me repoussa pas. Elle s’accrocha à moi, m’enjoignant de la prendre. Quelle sensation enivrante j’ai ressentis alors. Une sensation que je n’ai jamais éprouvé depuis. Je lui offrais l’orgasme teinté de douleur, avant de murmurer quelques paroles à son corps agonisant et de lui offrir mon poignet entaillé pour l’abreuver.

Ce soir là, je créais ma plus belle œuvre. Mon infante. Je restais près d’elle alors qu’elle mourrait, que son corps rejetait tout ce qui l’avait rendu humaine. Je n’avais aucun moyen d’adoucir cette souffrance. Puis, ce fut le coma, qui dura plusieurs jours de par la puissance de mon sang.

J’avais créé une vampire magnifique…

Elle avait fait son choix, et ne se plaignait pas, mais le jour m’apportait ses sanglots étouffés alors que nous habitions ensemble. Je la formais, je lui appris tout ce que je savais, je lui appris à chasser et à se nourrir, sans jamais parvenir à lui donner mon goût pour la chasse et la mise à mort. Nous apprîmes à nous connaître, passant de longues heures à discuter. Je prisais sa compagnie, pourtant je ne savais me passer de celle des autres femmes qui satisfaisaient mes besoins moins spirituels. Si elle désapprouvait, elle n’en fit jamais mention et je me gardais bien d’aborder le sujet. Cela dura ainsi une dizaine d’années.

Puis, vint le jour où elle souhaita son indépendance. Elle s’installa seule, quelques rues plus loin, mais toujours nous nous retrouvions la nuit. Elle perdit un peu de sa spontanéité des premières années, se faisant moins câline. Il lui était arrivé de se pendre à mon cou, d’accepter mes preuves d’affection, mais sans jamais me laisser approcher. Je me souviens encore de ce qu’elle me dit quand je lui avouais la désirer.

Voyons cher Maitre, le jour ou mon corps vous appartiendra, alors je ne serais qu'une fade conquête de plus et mon ‘pauvre’ cœur ira rejoindre mon œil. Vous aimez séduire, et au moins en assumez- vous honnêtement le vice. Mais avec mon passif et vos démons, cela serait peu de plaisir pour beaucoup d'ennuis en perspective, vous ne croyez pas ?

Et jamais je ne la fis mienne. Ses paroles étaient faites de raison, mon infante me connaissant bien. Trop bien sans doute. Vingt autres années passèrent ainsi, dans la douceur et le trouble supplice d’un désir mutuel. Cela aurait encore pu durer dix siècles. Une nuit pourtant, tout vola en éclat.

Elle débarqua chez moi couverte de sang, un sourire dément accroché à ses lèvres. Pas besoin de paroles, je savais ce qu’elle avait fait. Sa vengeance. Cette vengeance si chère à son cœur qu’elle avait soigneusement entretenu au fil des années, sans jamais l’évoquer ouvertement devant moi. Son apparition semblait en être l’écarlate dénouement.

Je viens vous dire adieu, Nicolas.

Nicolas… Pour la première fois depuis trente ans, elle m’appela par mon prénom et oublia les Maître, Sire et Don Juan habituels. J’acquiesçais, sachant qu’elle devait s’en aller. Elle-même devait savoir que j’étais déçu de son acte de vengeance. Pour la première fois, nos routes divergeaient. Elle se hissa sur la pointe de pieds et ses lèvres effleurèrent les miennes en un baiser qui n’avait pas eu lieu depuis ce fameux soir où je l’avais ouverte à la nuit. Je fermai les yeux, restant de marbre, alors qu’elle souriait tristement.

Nous nous reverrons... non ?

J’eus à mon tour un sourire douloureux.

Je pars en Islande Lioz.

Rien de plus. Si nos chemins devaient se croiser à nouveau, elle me trouverait là bas. Elle glissa quelque chose dans ma poche et disparut de ma vue. Disparut de ma vie.

Cette séparation fut terrible pour moi. Je perdais ma compagne de trois décennies et sa conversation piquante me manque encore pendant bien des nuits. Le lendemain de nos adieux, j’apprenais dans le journal les futiles détails de son massacre. Elle avait toujours su que je désapprouverais sans pour autant se résigner. Mais je ne la comprenais que trop bien.

Depuis, je ne l’ai jamais revue et quand la nostalgie d’elle m’étreint de trop, je plonge la main dans ma poche et en ressort son unique cadeau, la seule trace de son passage dans ma vie outre mes souvenirs. Et pour moi, l’une de ses plus belles créations : une épingle à lavallière en argent ciselé de platine, surmontée d’un diamant blanc taillé en creux dans lequel fut inclus au prix d’un exploit délicat, une goutte de son sang.

Le sang humain de mon unique infante, au goût incomparable…

N.d.V.


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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 4:18

IV. Œil pour Œil, Dent pour Dent

Massacre d'une Famille à Noël.
Huit personnes ont été découvertes mortes, à l’aube du 25 décembre, dans un modeste appartement du 18e Arrondissement de Paris. Une neuvième victime a été hospitalisée d’urgence, dans un état critique. C’est une voisine qui, inquiétée par les hurlements, a prévenu la police. Un règlement de comptes serait à l’origine de ce massacre, si l’on en croit les enquêteurs chargés de l’enquête. Quatre femmes, deux hommes et deux enfants ont été exécutés et sont morts sur le coup. Seul le patriarche de cette famille parisienne a été retrouvé vivant, grièvement blessé au visage et le corps ensanglanté. Son état mental reste le plus préoccupant d’après les médecins chargés de l’examiner. L’homme, âgé de 60 ans et ancien membre de la haute société parisienne, reste le témoin – clé de la police sur cette affaire, en l’absence de preuves directes.

Paris, le 26 décembre 2084, de notre correspondant sur place.
Extrait d’un quotidien national.



EXCLUSIF ! l'interview du seul rescapé du « massacre de Noel »
Nous l’avons rencontré pour vous, en exclusivité, lors de sa promenade dans le jardin du centre Hospitalier Ste Anne, ou il avait été admis pour profond traumatisme. Accompagné de deux infirmiers, nous n’avons pu lui poser que quelques questions, en raison d’une évidente fatigue et de ce cauchemar encore récent.
Petit retour en arrière :

Alméric de St-Luc, 59 ans, était il y a une quarantaine d’années un fort bel homme, admis dans les plus hauts cercles de la société parisienne et noble désargenté bien connu pour ses qualités d’Organisateur et d’Hôte. Ses fiancailles avec feu la discrète joaillère Lise-Oswald d’Ortignac lui avaient permis de redorer son blason alors qu’il était mêlé à une sombre affaire de drogue, et lui avaient même ouvert les portes de la nouvelle jet-set. Leur rupture, cinq ans plus tard, et la révélation de ses fréquents adultères avec des femmes de tous milieux furent le premier pavé d’une descente aux enfers. La mort de son ex-fiancée puis de deux de ses compagnes, dont il fut longtemps soupçonné, ses entreprises en faillite, ses arrestations pour blanchiment d’argent et trafic de drogue, ses conquêtes d’un soir révélant ses plus noirs côtés, rien ne lui fut épargné pendant quelques années. Puis, vers 2056, tout sembla enfin se tasser. Sans un sou en poche, les portes des plus grands définitivement fermées, Alméric réussit quand même à ouvrir un petit bar en banlieue et entrevit enfin le bout du tunnel. Son mariage sans éclat avec une ex-fille de joie, et la naissance de leurs trois enfants ajoutèrent alors un peu de baume au cœur de cet homme meurtri par la vie.
Tout allait même très bien, puisqu’Alméric fut enfin grand-père il y a 6 ans. Comment expliquer alors ce dénouement aussi fatal qu’inattendu, ce fracassant massacre qui vint mettre fin à tous ses rêves et à une vie si chèrement acquise ?
« Je ne sais pas… Je ne sais plus. Ici, on prend tellement de médicaments.. mais sans eux, comment aurais-je survécu ? tout est si flou dans ma tête. Ma… ma femme… mes ..mes enfants… Elle…. »
La voix du pauvre homme vient de se briser, et votre humble reporter n’est pas loin non plus de l’émotion.
« Elle… oui c’était elle…. Je la revois comme si c’était hier…Si belle. Si cruelle. Et moi si vieux. Comment aurais-je pu me douter ? C’était inconcevable, elle aurait dû avoir mon âge, mes rides… On me dit que j’ai tort, personne ne veut me croire, mais moi je sais, j’en suis si sur, son œil ne peut tromper… Cet unique œil qui me narguait. Elle a commencé à parler, à me sourire méchamment et tout d’un coup, elle a sorti un grand couteau de son manteau. Je l’ai.. je l’ai suppliée, suppliée de me prendre moi… ma… ma fille s’est mise devant moi, et ma femme qui tentait de la repousser.. les deux petits qui hurlaient, et ma bru qui tentait de les mettre à l’abri… Elle… le sang.. le sang de mes enfants… de mes petits-enfants.. Elle… Elle prenait son temps la charogne… Plus je suppliais, plus elle riait… ma femme, ma pauvre femme qui tentait de la repousser…non..non…. »

L’interview était sur le point de finir, les infirmiers tentant de calmer Mr de St-Luc, en proie au désespoir le plus grand. Pourtant, une révélation était encore à venir.
« Tout était recouvert du sang.. du sang de ma famille…quelle….quel monstre.. qui peut commettre ca ?…Et..et vous savez ce qu’elle m’a dit ?… « C’est la dernière chose que tu verras, Alméric »… Alors elle s’est jeté sur moi, et j’ai senti son haleine de sorcière…et… et c’est là qu’elle a sorti la pique à chignon. Oh…mon…dieu ! »
Mr de St Luc a alors violemment ôté ses lunettes, et nous avons pu constater qu’il était désormais aveugle, les orbites profondément entaillées. Les infirmiers sont ensuite intervenus pour mettre fin à la promenade, et ont été obligés d’attacher le patriarche à son siège, victime d’une colère et d’une agitation bien compréhensible. Comme ils s’éloignaient enfin gentiment, ce courageux survivant a encore eu le temps de crier à notre intention, cette phrase très intriguante.
« Cette Catin refuse que quiconque m’ôte la vie ! Mais je l’aurais ! ! Je t’aurais, Puteborgne !»

Ici à la rédaction de votre journal préféré, et malgré la mauvaise foi évidente de la police qui reste persuadée de l’existence d’un tueur en série masculin lié à Alméric de St-Luc, nous apportons crédit et considérations aux propos de ce vieil homme brisé, à l’évident contraire de nos « chères » forces de l’ordre. Nous vous incitons donc à vous manifester auprès des organismes en vigueur afin que lumière soit faite sur l’identité possible de cet assassin, sans doute de sexe féminin, et étant pourvus de traits communs à la défunte fiancée de St-Luc. Nous avons également mis un numéro de téléphone en place en cas d’indices compatibles, voir en fin de journal.
J.a.D.
Article du Petit People Parisien daté du 15 janvier 2085.



IX. Exemples de Cas Non Résolu
[…] comme dans le cas du fameux « massacre de Noël ». Rappel des faits connus aujourd’hui : le 24 décembre 2084 au soir, la famille St-Luc est en train de réveillonner dans leur salon. Il y a là, le patriarche de 59 ans, Alméric, sa femme de 48 ans, Paulina et leur descendance : Mathilda, 25 ans, son mari Claudio et leurs deux enfants, Soleny, 5 ans et Edmund, 18 mois ; Alphonse, 20 ans, et sa fiancée, Lybie ; Et enfin la plus jeune des héritiers St-Luc, Louisa, 15 ans. Vers 22H, on frappe à la porte, et c’est Louisa qui va ouvrir. Selon toute vraisemblance, l’assassin réussit à entrer du plein gré de Louisa, se faisant passer pour un invité, puis revient dans le salon avec elle. La suite ne reste que théories et hypothèses, étant donné que le seul témoin encore en vie de l’époque, Alméric de St-Luc, a vu sa raison chanceler et succomber après cette tragédie. Ce qui est sûr, c’est que l’assassin a été méthodique et précis, infligeant rapidement la mort sans volonté de torture autre que mentale. Il les a systématiquement égorgé avec une certaine force, en profitant de la surprise pour commencer par Louisa puis les deux plus jeunes enfants, avant de tuer le reste de la famille. Seule Paulina semble avoir été conservée un certain temps en vie. C’est d’ailleurs la seule à posséder des blessures défensives. L’assassin semble avoir ensuite fait plonger Alméric vers les corps sans vie de ses proches, avant de lui ôter définitivement la vue à l’aide d’une pique à chignon retrouvée sur les lieux du crime. Puis il est resté, un long moment seul avec le patriarche, avant de partir. Le tout n’aura pas pris une heure. On est certain qu’il s’agissait d’une femme, d’après la demi-empreinte de chaussure retrouvée dans le sang, et laissée là semble-t-il intentionnellement. Toutefois, la force démontrée par les coups du poignard et le déplacement post-mortem des corps vient empiéter sur cette théorie. La police a plus tard écarter l’hypothèse de l’ex-fiancée jalouse, allant même jusqu’à faire exhumer son corps afin de calmer la foule en colère. Ce qui se solda par un procès de la part des descendants indirects de la fiancée envers le gouvernement pour abus de pouvoirs et exhumation sans preuves. Procès qu’ils gagnèrent en appel, et qui obligea la police à classer définitivement l’affaire, faute de preuves ou de coupable suffisamment crédible. Ils mirent toutefois Alméric de St-Luc en isolement définitif dans le centre Psychiatrique de St-Anne, ou il finit par mourir de vieillesse et de déchéance physique, après 32 tentatives de suicide manquées en six ans. Beaucoup de questions restent encore sans réponse, comme l’appel à l’aube et fort tardif de la voisine, ou encore le manque d’enthousiasme de la police, l’accumulation de bavures et la volonté évidente d’Alméric de St-Luc de se donner la mort, tout comme ses sauvetages in-extrémis et répétés. Tout semblait avoir été fait pour enterrer l’affaire au plus vite, et cela aurait été sans doute le cas sans la pression de certains lobbys médiatiques. On peut donc là encore émettre l’hypothèse d’une justice à triple vitesses qui conduit inévitablement à cette accumulation de cas suspects, dont une réouverture de dossier ultérieure pourrait enfin apporter des éclaircissements bienvenus, si le gouvernement consentait enfin à mettre à profit les nouvelles technologies acquises […]

Extrait du Roman-Documentaire à succès « Serial Killers, la police vous protège » de Jean-Albert Myrois.


Dernière édition par Iris Loveney le Ven 28 Mar - 4:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 4:18

V. Loin de l’œil, Loin du Croc.

Hôtel Singita, Afrique du Sud. Janvier 2121.

Une main ouvre habilement le sachet, tandis que l’autre s’empare de la loupe. Je la sens avide, impatiente, excitée comme une enfant, même si pour l’œil d’un novice, elle n’est que froideur et mépris. Elle a beau faire ce métier depuis des années, rien ne semble pouvoir altérer la joie que lui procure l’examen de nouveaux diamants. Méticuleusement, elle se penche vers les dix plus gros, écartant les autres d’un ongle critique, puis se saisit des dix miraculés avec délicatesse, afin de les examiner plus en détail. Elle n’a jamais eu son pareil pour saisir en un instant les failles et les défauts d’une gemme. Ce qui lui vaut la peur et l’admiration de ses fournisseurs, et fait de ces séances de vente, un moment tant redouté. Elle repose enfin les diamants noirs, et un sourire sinistre vient peindre ses lèvres. Le fournisseur quant à lui, se dandine nerveusement dans l’attente du jugement. Il ne sait même pas la chance qu’il a de traiter dès la première fois avec Elle. Faut-il que cette pierre fascine ma Dame, pour accepter de recevoir ce misérable cloporte en personne.
- Pas trop mal. Mais il m’en faudrait le double de ce calibre, au bas mot. Dites-moi le temps que ca prendra, et le prix total.
Apparemment, le cloporte s’en tire plutôt bien. Et lui de sourire hâtivement, griffonnant son chiffre sur un bout de papier, qu’il lui glisse avec concupiscence. Elle s’en saisit avec un dégoût visible, et renifle de mépris lorsqu’elle aperçoit le prix.
- Hors de question. Cela en vaut à peine le tiers.
Il tente de protester le pauvre, mais il sait bien qu’elle est une négociatrice sans vergogne, et que d’autres ne seront que trop ravis de lui vendre leurs gemmes à moins cher. A-t-il seulement le choix ? pas vraiment. Il acquiesce.
- Bien. J’aime les gens raisonna…
Elle se tait soudain, interrompue par son téléphone. Peu connaissent le numéro, et qu’ils s’en servent n’est généralement pas bon signe. Elle appuie alors sur un bouton, griffonne un chiffre sur le papier, et le tend à la jeune fille qui vient d’entrer dans le salon.
- Mathilde, raccompagne Monsieur, et règle lui le quart du montant convenu. Vous avez une semaine pour me trouver le reste des pierres. Pas un jour de plus.

Elle décroche alors le téléphone d’un mouvement sec, et posant sa loupe, émet un grondement sourd.
- Qui que ce soit, je vous donne une minute. ………Mmm.. Ah. Albin. Je vous rappelle dans un instant. Et tâchez d’être concis.
Dame Borgne raccroche, visiblement irritée, puis range doucement les pierres acquises dans un coffret, et éteint la lumière.
- Tu peux rester.
C’est le premier mot de la soirée qu’elle m’adresse enfin. J’acquiesce avec un doux sourire. Ces derniers temps, ma Dame semble vouloir m’initier aux secrets de ses Affaires, et à la politique de ses Entreprises. Même si j’admire son génie et sa ruse, je frémis souvent devant son implacable logique. Et tandis qu’elle lance un appel codé vers Genève, je sors mon propre portable afin d’y inscrire le compte-rendu.
- Bien. Bonsoir Albin-Genève. Ah, tiens. Les Triplés Davis-Paris et Franck-Bangkok sont là aussi. Hum, l’affaire doit être de taille. Ce que j’espère pour vous.
L’appellation me fait sourire. Ma Dame n’a jamais appelé ses régisseurs par leur nom, mais par leur prénom et l’endroit ou est basé leur poste. Ce qui est autant une pointe d’humour qu’un rappel mnémotechnique, et qui n’a bizarrement jamais été contesté. En effet, s’ils ignorent tout de sa véritable nature, pour sa part, elle en sait beaucoup trop sur leurs vies pour qu’ils se permettent le moindre écart.
- Un bref résumé, je vous prie.
Elle me lance un bref coup d’œil, afin de s’assurer que j’étais prêt à prendre note.
- Ah, Herbert-New York. Mort ? Hum, regrettable. Enfin. Et qui avons-nous prévu pour sa succession ? Humm.. non pas lui. Trop faible. Oui, elle. Parfait. Lui aussi. Genève, contactez Alma et dites lui de les faire passer en mode 2. Oui, vous me récupérerez les comptes du perdant. Davis-Paris, vous irez sur place pour surveiller les opérations. Non, un seul des trois. Je m’en fous duquel. Mais j’ai besoin des deux autres sur Paris. Vous m’avertissez quand c’est opérationnel. Et prévenez la Comtesse que sa commande aura du retard. Non Bangkok, vous, vous restez sur place. J’ai encore besoin de Rubis et de Jades.
Sa voix prend soudain un accent glacial.
- Je ne vous ai absolument rien promis. New York restera sous la coupe des Davis jusqu’à ce que le successeur soit apte à reprendre le poste. Point Final.

Elle tend vers moi son cou, qu’elle parcourt lentement de son pouce. Apparemment, Bangkok vient d’outrepasser une dernière fois ses droits. Je compulse rapidement les fichiers de nos employés, et lui griffonne un nom, que je lui tends. Elle acquiesce brièvement, et me fais signe d’organiser le nettoyage.
- Et à part ca, les Commandes de Paris ont-elles plu ? Hum, bien. Oui, je peux faire ca. Dites-lui de me contacter via e-mail.
Je fronce soudain les sourcils et lui tend une nouvelle note. Elle la lit, et sa voix se charge de tonnerre.
- Alors comment se fait-il que nous ayons un écart de 200K ? … J’espère bien, que le problème va être réglé. Cela m’embêterait de vous faire jouer à la roulette russe pour récupérer mon argent. Y a intérêt. Et autrement ? D’accord. Expédiez les contrats à Genève, il va s’en charger. Davis1, vous irez faire un tour au manoir, tant que vous y êtes. Et envoyez moi les désiratas de ces dames ce soir, que je puisse leur expédier une esquisse. Bangkok, n’oubliez pas les gemmes. Pour demain. Bien, tout est réglé ? Oui. Je rentre dans deux mois. Non, pas directement. Paris et Genève. Peut être plus loin. Voilà . Bonne nuit Messieurs.
Elle raccroche enfin, et me sourit brièvement.
- Tu vas à New York, et tu vérifies que Davis2 fait bien son travail. Tu livreras les deux parures tant que tu y es. Ensuite tu iras à Paris, et tu t’occupes de Davis3. Après qu’il t’aie rendu l’argent. C’est clair ? Au besoin, fais-toi aider par Alma ou un nettoyeur. Et envoie ensuite le corps à ses frères.
Je lui rends un sourire rempli d’adoration. Ainsi elle n’était pas dupe. Comme toujours. Me séparer d’elle me fait mal, mais elle connaît mon zèle quand il s’agit de revenir à ses côtés.
- Bien. Tu auras ta récompense, ne t’en fais pas.
Je frissonne à ces seuls mots, et toute la partie masculine de mon être s’érige en un vaillant défenseur de sa beauté. Et tandis que je me lève, tentant de cacher maladroitement mon émoi de jeune premier, elle me tend un instant sa main, que j'embrasse avec ferveur, puis me fais signe de disparaitre.
- Et appelle donc Mathilde avant de partir. J’ai faim.

VI. Au Royaume des Aveugles, les Borgnes sont Rois.

[La joueuse suppose que nous sommes au tout début de l’année 2167 XD puisqu’il neigeuh.]
Février 2167. Journal de Bord du Capitaine Maritime Gartan.

Je dois bien avouer que j’ai eu peur. Vraiment peur, cette fois ci. Peur d’y passer oui. Mais tandis que je vois s’éloigner les côtes escarpées de cette île maudite que plus personne n’ose nommer, je sais enfin que je vivrais. Jusqu’au prochain appel du prochain fêlé qui voudra s’y échouer. Pourquoi le faire alors ? Parce qu’ils payent bien. Parce que je suis assez fou pour le faire. Parce qu’il faut bien que quelqu’un le fasse, voilà pourquoi. Quelqu’un qui doit d’ailleurs garder sa langue, s’il veut garder son compte en banque. Et une fois de plus, je n’ai le droit de nommer ni de décrire ma passagère nocturne. Le Diable sait si elle est belle pourtant. Etrange, comme tous les autres, mais si belle dans son physique in-assorti. Elle ne semble guère aimer la mer d’ailleurs, et pas de quoi se plaindre. Son payement fut royal, dépassant de loin le prix du détour : un navire dernier cri, pour remplacer ma vieille épave. De quoi aller plus vite en besogne, avait-elle murmuré. On a pas idée de faire sortir des mots comme ca d’une bouche comme la sienne. Et même si pour le coup, j’ai le cœur bien accroché, je n’ai pas encore osé jeter un coup d’œil à la cabine qu’elle occupait. J’ai peur d’y découvrir un autre cadavre, comme ce fut parfois le cas. Je ne veux pas savoir pourquoi souvent mes invités débarquent moins nombreux qu’au départ. Tout ce qui reste d’organique au retour dans leur cabine, je le jette en pleine mer, c’est la règle. Elle ? Elle était seule. Beaucoup de malles, trop de malles oui. Mais seule. Une jeune femme, vraiment ….jeune. Comme tous les autres. Et belle. Comme tous les autres. Mais… Elle… elle m’a vraiment fait peur, la Dame à l’œil triste, sans que je sache vraiment pourquoi. Elle semblait –plus- que les autres ou –moins- c’est selon, et est restée plus que discrète pour me mettre à l’aise. Mais je crevais de frousse, da-ouais et j’ai aucune honte de l’avouer. Et pourtant c’est à peine si elle m’adressait la parole, se contentant, chaque nuit, de venir sur le pont pour fixer l’horizon. Seule. Une gamine, au regard de mon âge et de mes cheveux, me direz vous. Au regard de ces vêtements superposés ou troués avec soins, parfois assortis à de vieux oripeaux qu’elle ne devrait même pas connaître. Mais vous n’avez pas vu cet œil. Vous n’avez pas entendu cette voix posée, comme l’est celle d’un vieillard. Ce sourire d’enfant qui a grandi trop vite. Oui, j’ai eu peur. Et j’en tremble encore, et j’en crève encore. Alors je l’ai débarquée au plus vite, et je suis reparti fissa fissa de ce port désert et déserté. Et je me promets de pas refaire cette traversée avant que’ques années, et de régulariser la Dîna dès que j’aurais pied à terre.

Mais, oui, j’ai peur. Parce que j’ai comme envie de le revoir, cet Œil de moins. Et parce que sa bouche de Mort me l’a promis.


[Pfiu. Alors Corbwouak ? J'fais ptêt pas 6 pages pleines mais ca s'en rapproche bigrement non ? Bon, maintenant petits édits pour petites (re)mises en pages. Excellente lecture à vous. Et un grand merci à ceux qui m'ont botté l'arrière-train et motivé le coeur.]
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Raphaël Meerschaum
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 5:07

ça valait l'attente, même si ce fut physique, pour t'y supporter !
Son histoire est à la fois rebondissante et survoltée sans être toutefois dépourvue de raison.
Quelque chose d'ordonné et recherché dans une apparence de bordel en données. Apparence bien détrompée à la suite, on ne s'ennuie pas, la rythmique est bonne et comme toujours, on est empreint de cette ambiance dans laquelle tu nous berces, celle qui nous ferait presque ressentir le personnage à l'incarner devant nous.

Tu fais de l'imaginaire un réel bien vivant, pour le plus grand plaisir de tes lecteurs Smile

(j'me permets d'insérer un autre commentaire étranger)

Alivianne a écrit:
Tudieu c'est plus une fiche c'est un roman!
Un peu effrayant de prime abord mais tellement bien écrit que finalement je n'ai pas vu le temps passer.
Merci demoiselle Iris.
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Andréa
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 10:12

Bien évidemment, FICHE VALIDEE...

Depuis le temps qu'on l'attendait, dis donc. Tu t'es régalée, à ce que je vois. Et ce n'en est que plus plaisant pour nous autres, pauvres lecteurs courageux qui voyent leur audace récompensée au-dela de toute espérance. Maintenant, tu vas pouvoir te jeter dans la fosse aux lions -et autres châtons qui tentent d'appréhender leurs origines félines de charmante manière- et nous pourrons terminer notre tango esquissé.

Bon jeu à toi, ma belle.

P.S : Raphy, c'est pas bien, on floode pas avant le passage des admins/modos.

P.P.S : une partie de moi s'est brièvement dite que l'honneur de te valider revenait à Nicolas, puis elle s'est dit que, finalement, à bien y réfléchir, il ne méritait pas, le cancrelat Razz
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Nicolas de Valombre
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] EmptyVen 28 Mar - 19:02

Andy, tu n'es qu'une infâme punaise^^

Bienvenue ma chère, enfin, nous avons la chance de lire cette merveille en entier!

C'est parfait, simplement parfait Iris Loveney [Vampire Noble] Amour57
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MessageSujet: Re: Iris Loveney [Vampire Noble]   Iris Loveney [Vampire Noble] Empty

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